mercredi 14 octobre 2009

Drôle d’examen, partie 2 : Pourquoi la morale ?

J’avais dit dans Partie 1 que la morale est l’un des sujets requis pour le SPM.

Vous direz que j’ai un poil sur la main, que je n’aime pas étudier, et oui, c’est vrai. Mais j’ai une telle haine pour la morale, je veux que ce sujet soit aboli.

Pour la morale, il y a une épreuve écrite et un projet (où on doit rendre service à la communauté et en parler/écrire).

Vous trouverez incroyable que nous avons des livres de texte pour ce sujet. Tout d’abord, pourquoi y a-t-il des livres de texte ? Si ce sujet sert vraiment à augmenter notre moral et développer des valeurs, on ne peut pas les apprendre d’un livre de texte. Nous devons les pratiquer. Pourtant, je ne vois vraiment pas la pratique parmi nos élèves. Le projet est aussi inutile : parce que notre temps est très limité, la plupart des élèves posent pour la caméra simplement pour prouver que « nous étions là, nous avons fait ça, vous ne pouvez plus vous en douter ». Ils ne font rien pour aider l’organisation qu’ils prétendent aider. C’est la malhonnêteté, voilà ! C’est aussi injuste, parce que quelqu’un qui n’a pas de valeurs, mais qui étudie durement, peut récolter un A pour l’épreuve écrite.
À quoi sert un A pour la morale si les élèves n’ont pas du tout de valeurs ?

Ensuite, à chacun, son point de vue. Chaque élève a une manière différente pour expliquer une certaine vertu. L’honnêteté, par exemple. Pourtant, le système d’éducation ne respecte vraiment pas ce fait. Au lieu de nous donner la liberté de nous exprimer, nous devons mémoriser CHAQUE MOT de la définition de chaque vertu (selon le livre du texte), et pour quoi ? Ça restreint la créativité des élèves, leur compétence pour penser de manière critique. Grâce à la morale, grosse faute de notre système d’éducation, nous devenons des robots, programmés à écrire les mêmes mots dans chaque épreuve. (Puis les examinateurs ne seront-ils pas ennuyés ?)

Une autre chose qui m’attriste, c’est qu’on ne parle pas des exemples moraux du monde : Martin Luther King, Robert Badinter, Mère Teresa, entre autres. On ne nous donne pas l’inspiration pour agir et changer la situation. Si la morale ne peut pas nous faire agir, elle n’a pas de fonction. Parce que si la Ministère de l’Éducation dit incessamment que les jeunes sont l’espoir du monde entier, et si nous n’agissons pas, ça veut simplement dire que les plans pour développer les valeurs des jeunes ne sont que des échecs.

Finalement, nous avons beaucoup trop de sujets à étudier. Cela applique surtout aux élèves qui apprennent les SVT/SES (je les ai étudiées au lycée). Nos précieuses heures, qu’on aurait passées pour se concentrer aux sujets clés comme les maths et les SVT/SES, sont perdues simplement parce qu’on étudie la morale. Lorsque j’ai été en cinquième, j’ai passé huit heures par semaine pour mémoriser les définitions et les mots clés des vertus. Et pour rien, en fait. Aujourd’hui, deux ans après la fin de mes années scolaires, je trouve que les définitions/mots clés ne servent à rien.

Je ne vais rien dire pour conclure mon argument. Essayez de trouver les bonnes qualités de ce sujet ; peut-être on va débattre. Mais si vous n’arrivez pas à en trouver, vous comprenez bel et bien qu’on doit fermer (et possiblement brûler) les livres de texte pour la morale.


À suivre :
Partie 3 : C’est pour ça que nous ne nous appelons pas locuteurs du malais

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