vendredi 20 février 2009

Une belle journée, une semaine pourrie

Les êtres vivants disent que la vie est laide.
Et ils disent aussi que la vie est belle seulement si on arrive au bout de la vie, au bout du souffle. Je ne vais peut-être pas réfuter ce qu’ils disent…

Tout ça commençait samedi matin, quand je me suis réveillée et j’ai découvert que mon oreille gauche était bloquée. Dimanche, je suis allée à la banque avec ma cousine pour payer les factures, mais je trouvais que les machines ne fonctionnaient pas.

De vendredi soir à dimanche soir j’ai travaillé un projet pour mon cours de business, et j’ai récupéré des données de tous les membres de mon équipe… sauf un. Et j’ai dû le chasser. Je l’ai téléphoné, je lui ai envoyé des e-mails, mais il ne m’a pas répondu. J’étais vraiment inquiète, car je suis le leader, et si quelque chose ne va pas, on me tiendra responsable. J’ai dû soumettre la présentation lundi matin, mais je n’ai pas pu. J’ai tout expliqué au prof de business (et il pensait que j’étais rude), voilà.

Enfin, lundi SOIR à 11h, il m’a envoyé ses données. J’ai rempli les espaces dans les diapositives. Je n’avais pas assez de repos.

Le lendemain, quand j’étais en route à l’université, j’ai eu un accident de voiture. Stressée, fatiguée et partiellement sourde, je suis enfin arrivée à l’université. J’ai soumis les données à mon prof de business, et il m’a engueulé pour une soumission tardive. Avant que j’aie pu lui expliquer que ce n’était pas de ma faute (j’ai dû chasser un élève qui a totalement oublié ses devoirs), il m’a coupé le sifflet……

J’ai pleuré, bien sûr, j’ai pleuré. Ce n’est pas que je n’ai pas mis un effort. Mon père peut déjà le remarquer. Mes yeux sont maintenant enfoncés dans mon visage parce que je manque du repos. Je ne savais pas ce que je devais faire. J’ai voulu engueuler l’élève qui a soumis ses devoirs lundi à 11h du soir, mais je n’ai pas pu.

Et quand je suis revenue à la maison ce jour-là, il tombait des hallebardes, il y avait des éclats, et l’ascenseur chez moi tombait en panne (chaque fois il y a de la pluie, des éclats et du tonnerre, l’ascenseur tombe en panne). J’ai dû monter à pied, quatorze étages, et j’étais presque morte de fatigue.

Avec tous ces malheurs successifs, comment ne pas éclater en sanglots ? Comment ne pas crier ? Je suis déjà au bout de mon rouleau. Si cela indique que la vie ne fait que commencer, la vie peut bien m’attendre… la vie peut bien me dévorer.

J’ai vraiment besoin de récupérer mon ouïe. J’ai un concert dimanche après-midi et j’ai besoin de faire quelques enregistrements dimanche matin. Et je ne me suis pas encore entraînée (et je ne peux pas, parce que mes oreilles sont encore bloquées).

Libellés :

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre visite ! Vos commentaires sont bienvenus.

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil