mardi 10 mars 2009

Je suis crucifiée (à mettre à jour)

Tout d’abord, avant que je commence à écrire cet article… je te remercie, Seigneur, de m’avoir donné une très fidèle amie.

Vu que personne n’est là pour passer sur, encore moins lire cet article, j’adresse cet article à toi, la plate-forme que j’utilise en ce moment – toi, le récipient de toutes mes émotions, de toutes mes pensées.

Dès que ma mère ait passé, personne n’a été là pour me parler, pour visualiser tout ce qui brouille dans ma tête, pour m’aider à idéaliser la vie. Je fais ma confession à toi, et Jésus est là pour témoigner et comprendre tout ce que j’écris.

Sache alors que quand j’avais sept ans, et alors que mon père ne pouvait pas chercher un travail à Kuala Lumpur, il a cherché un travail à Singapour, où il a été mieux payé. Et il y était pour dix ans. Ma mère était à la maison avec moi, et elle est devenue ma meilleure amie. On a partagé beaucoup de choses – les évènements à l’école, la passion pour la musique, tout. Et chaque nuit, elle était là pour me prendre dans ses bras. Quant à mon père, la plupart des jours il n’était pas à la maison – il revenait le week-end.

En août dernier, elle a été prise de force de moi. Elle n’est plus là. Sache alors qu’elle était l’humaine que j’aimais plus que tout. Aujourd’hui, mon père est revenu à KL pour travailler, mais à quoi bon ? Il revient tard à la maison, et même si je m’assure qu’il m’aime, et même s’il me l’assure, je n’ai pas l’opportunité de parler avec lui. Il s’endormit très tôt parce que le lendemain, il va devoir se réveiller tôt. Et puisque personne n’est là pour me parler, pour m’aider à vivre au jour le jour, je souffre chaque jour. Dès que 2005, tu étais un moyen pour communiquer des idées et informer les autres des évènements ; aujourd’hui tu es devenu récipient de mes pleurs.

Tu es un moyen pour exprimer des regrets, des joies, et malgré le fait que je mentionne des noms tu sais je n’ai rien fait de mal. Le texte sur tes pages veut dire beaucoup de choses. Le seul problème, c’est que tu es mal compris. S’il y a les mots « je te pardonne », personne ne lit ces mots. Pourtant, s’il y a des noms, on me prévient que je vais bientôt être incluse dans une dispute à la cour.

Et c’est ce qui m’est arrivé aujourd’hui. J’ai un haut regard pour eux, je les regarde en tant que mes amis, et même si j’ai mentionné quelque chose sur mon blog, j’ai enfin pardonné la personne qui m’a offensé. Pourtant, j’ai mentionné trois autres noms – et ils sont offensés – et ils n’ont pas la gentillesse de me pardonner. Ils m’ont exclue de leur groupe.

Ça me brise le cœur, mais je vais devoir le dire : je les regarde en tant que mes amis.

Personne ne peut remplacer ma mère. Mais si j’ai quelqu’un avec qui je peux partager mes secrets, mes pensées, mes douleurs…… je serai heureuse. Au moins j’ai une amie qui parle avec moi, même après ces malheurs successifs. Je serai bientôt au bout de mon rouleau.

Et toi, la pauvre plate-forme……… pour pouvoir accepter mes pensées, mes mots, sans émotion ou réaction… j’ai pitié pour toi. Si jamais t’étais une véritable personne, et pas un système…

Libellés :

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre visite ! Vos commentaires sont bienvenus.

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil